30 novembre 2016

Médias sociaux et secteur public


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La présidente d'honneur de l'événement et présentatrice, Francine Charest, de l'Université Laval (OMSRP).

Les Evénements Les Affaires organisaient la conférence Médias sociaux- Secteur public le 29 novembre 2016. J'ai eu le plaisir d'y assister.


L'utilisation des médias sociaux dans un contexte de services publics n'est pas une mince tâche. Il y a des contraintes de tous ordres: matérielles, humaines, financières et politiques, entre autres.

Quelques éléments retenus

Christian Lessard, Secrétaire général associé à la communication (ministère du Conseil exécutif) du gouvernement du Québec, rappelle, en citant l'OCDE, que la capacité d'un gouvernement à prendre part à la révolution numérique est un indicateur clé de sa performance.

Dans cette optique, le gouvernement aurait tout intérêt à intégrer de façon stratégique les médias sociaux pour mieux communiquer avec les citoyens. Saviez-vous qu'en cette fin de 2016, le gouvernement québécois dispose d'un peu plus d'une centaine de comptes de médias sociaux ?

Pour le gouvernement, les défis sont nombreux: éviter la cacophonie, par une coordination optimale des communications gouvernementales (image et visibilité; gestion des ressources en communication dans les ministères; partage des meilleures pratiques et développement des compétences).  

On pourrait ajouter aussi l'évitement d'une perception de contrôle excessif...ou même de propagande. Les gens peuvent-ils tous faire la différence entre un compte "administratif "de médias sociaux d'un ministère et celui d'un parti politique. 

Par exemple, quelle peut-être la perception quand le Parti Libéral (au pouvoir) retransmet (retweet) une publicité du ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion ? Il ne s'agit pas d'une publicité de parti mais bien du gouvernement...

Revenu Québec, votre nouvel ami sur Facebook ?

J'ai beaucoup apprécié la présentation du chef des relations publiques et porte parole de Revenu Québec, monsieur Stéphane Dion.

La présence de l'organisme a débuté avec son compte Twitter @RevenuQuebec

Inspiré par l'approche de @hydroquebec , le plus grand promoteur de "l'équité fiscal dans l'intérêt de tous" vise essentiellement à joindre certaines parties prenantes spécifiques dont les médias. 

On comprend que les journalistes consultent d'abord leur fil Twitter avant le fil de presse plus traditionnel.  

Près de neuf mois après son lancement, son site Facebook compte un peu plus de 35,000 abonnés. C'est tout de même assez remarquable pour un organisme de cette nature. On vise à y diffuser environ cinq publications par semaine alors que sur Twitter on vise deux publications par jour.

Éventuellement, l'organisme - et autres ministères - pourraient déployer un système de clavardage en direct dans le but d'offrir une communication personnalisée (et sûre).  L'enjeu de la protection des renseignements personnels demeure fondamental et présente des défis énormes.

Mairies 2.0

Si le maire de Montréal @DenisCoderre a été une des premières personnalités politiques à ouvrir un compte sur Twitter, plusieurs autres s'y sont lancées avec enthousiasme.

C'est sans doute pourquoi la conférence accueille le maire de la Ville de Gatineau, @MPedneaudJobin et le maire de l'arrondissement de Verdun, @JFParenteau.

Gatineau serait la ville la plus médiatisée après Montréal et Québec mais pour son maire le but principal des médias sociaux consiste à lutter contre le désengagement et le cynisme des citoyens.  En discutant directement avec les citoyens, on peut renverser la tendance. C'est ainsi que ce maire se sert de son compte Facebook pour donner, entre autres, des comptes rendus quasi quotidiens de ses activités. Faut le faire !

Du côté de Verdun, on retrouve à peu près le même son de cloche mais son maire insiste sur la distinction entre les réseaux sociaux personnels et les réseaux officiels.  Pouvoir établir une proximité avec les citoyens, rétablir des faits en cas de dérive et développer le sentiment d'appartenance sont possibles avec ces outils de "porte-à porte virtuelle".  

Par ailleurs, j'ai apprécié que monsieur Parenteau ait parlé de différence entre "crise et crisette" en évoquant une histoire inventée de toute pièce pour éviter un accident potentiel dans son arrondissement. Il s'en est bien sorti finalement...

Du côté d'Hydro-Québec

Je me souviens très bien de l'époque fébrile où la grande entreprise allait lancer son premier compte Twitter au début de 2013 (son 2e compte s'adresse spécifiquement aux clients, depuis le printemps 2016). 

Depuis, son carré de sable de médias sociaux s'est illuminée avec une présence sur LinkedIn, YouTube et même Facebook.

Avec ses divers types de présences, Hydro veut devenir une référence en matière de service à la clientèle et elle dispose de plusieurs atouts pour y parvenir. 

Élise Proulx, directrice, communications d'entreprise et Isabelle Thellen, chef, affaires publiques et médias, ont expliqué comment leurs équipes fonctionnaient, mais sans révéler de grands secrets. 

Selon les publics visés, on y catégorise trois types de contenus : planifié, pro-actif (actualités de l'entreprise) et réactif.

En matière de contenus, on vise le conseil, l'intérêt envers les enjeux de l'entreprise et la fierté, entre autres. L'humour et le clin d'oeil peuvent aussi faire partie du ton, quand cela s'y prête, bien entendu.

Enfin, je ne peux passer sous silence les présentations de Melissa Carroll, chargée de communication au Service de police de la Ville de Montréal et de François Grenon, directeur des communications et des affaires publiques à la Fédération des commissions scolaires du Québec.

Madame Carroll a présenté avec humour et humanité les enjeux de la communication policière en temps réel (et en temps de crise) avec les citoyens et les médias. 

La présence et la reconnaissance d'autres organismes pouvant graviter autour d'une même situation particulière (pensons par exemple à ce grave accident d'un camion-citerne sur l'autoroute métropolitaine en 2016) où interviennent à la fois la Sureté du Québec, le Service de sécurité incendie de la ville, le ministère des Transports, la Société de transport, les ambulanciers... Tout cela rend la communication, par le biais des médias sociaux, encore plus complexe. 

On se souviendra aussi de l'utilisation de Twitter par le SPVM durant le fameux "printemps érable"...

Pour sa part, monsieur Grenon a rappelé que les médias sociaux sont bel et bien des outils de gestion. En éducation, et a fortiori aux niveaux primaires et secondaires, les enjeux sont complexes à causes des divers publics (enfants, parents, enseignants, élus scolaires et bien d'autres parties prenantes) et à cause des dimensions politiques et administratives dont il faut tenir compte.


Merci de votre lecture !


Patrice Leroux



28 novembre 2016

Fausses nouvelles et désinformation: comment les repérer ?

Image CC0: Pexels

On entend beaucoup parler de fausses nouvelles et de désinformation depuis l'élection américaine remportée par Donald Trump. En fait, ce phénomène existe depuis plusieurs années mais semble avoir atteint des sommets au cours des derniers mois de 2016.


Voici une liste américaine de sites de fausses nouvelles -en pdf-, (un "Work in progress") compilée par la professeure Melissa Zimdars du Merrimack College.

On y retrouve aussi plusieurs bons trucs et astuces pour analyser les sources et détecter les sites frauduleux. 

Les sources sont comprises comme étant carrément mensongères, trompeuses (un peu de vrai et beaucoup de faux), satiriques ou de type hameçonnage commercial (avec des titres du genre "Vous ne croirez jamais ce qu'il a découvert en .... ou "Les 20 photos les plus méconnues du ...). Beaucoup de clics pour pas grand chose...

Quelques astuces de base pour ne pas se faire prendre au piège...

Vérifier l'adresse complète (url) d'un site

Plusieurs sites de fausses nouvelles adoptent des adresses très semblables à celles des vrais.

Un exemple des plus classiques concerne le site américain ABC News.

Bonne adresse (et vrai site de nouvelles): http://abcnews.go.com/
Fausse adresse (et faux site de nouvelles): http://abcnews.com.co/

Cela peut paraître assez évident ci-dessus quand on les compare, mais l'oeil passe toujours très rapidement (et superficiellement) quand le site se déploie dans notre navigateur.

Du côté québécois, j'en connais quelques-uns qui se sont fait prendre au piège avec le Journal de Mourréal... Une poursuite a d'ailleurs été intentée en juillet 2016.

Google Images à la rescousse ?

Une image (photo) vous semble fabriquée, improbable ou douteuse ?

Enregistrez-la et allez la déposer dans Google Images. Le moteur devrait être en mesure d'indiquer sa provenance et sa vraie nature...

À propos de Google, soyez vigilant avec sa propre adresse web lorsqu'un site y offre un lien (adresse complète ou non) surtout si le "G" est en majuscule.

Le site TNW rappelle qu'une organisation quelconque (et sans aucun doute malicieuse) dispose du même nom de domaine à l'exception près que le "G" majuscule de Google (plus petit) est en fait un caractère de type Unicode. L'article est ici.

C'est d'autant plus curieux car habituellement l'url consacré ne contient pas de "G" majuscule...

Toujours dans cette optique, Shel Holtz (dans son Friday Wrap #194) pense que des malins pourraient se servir de ce même stratagème pour des sites corporatifs. Que les spécialistes des TI y prennent garde !

Allez voir ailleurs !

Une nouvelle vous semble plutôt incroyable ? Allez consulter des sites crédibles et dignes de confiance. Si la nouvelle n'y apparaît pas c'est qu'il y a sûrement anguille sous roche ! La vérification auprès de multiples sources demeure toujours une bonne approche.

Et Facebook ? Des extensions à installer pour le navigateur Chrome.

Facebook a fait l'objet de nombreuses critiques, surtout à la suite de l'élection américaine de 2016. L'attrait et l'influence (et plusieurs diraient même le contrôle) que le méga réseau socio-numérique exerce demeurent stupéfiants. 


Voir cette article de la BBC à ce sujet. Par ailleurs, les efforts de Fb pour contrer ce fléau ne se font pas sans heurts comme le rapporte cet article de Bloomberg.

FiB - Lets stop living a lie est une application/extension pour Chrome développée  par des étudiants de Princeton. Elle parcourt votre fil d'actualités Fb en temps réel et promet de détecter, à l'aide d'algorithmes, l'authenticité des nouvelles.

Autres extensions pour Chrome valant la peine d'être examinées:

B.S. Detector

Fake News Alert

Dans un de mes billets d'octobre 2016, je parle des médias sociaux comme arsenal de guerre. J'évoque, entre autres, la grande expertise de la Russie en matière de désinformation.

Le site Is it propanganda or not ? vise à faire comprendre les tactiques russes ciblant divers publics américains. On y offre aussi une extension pour le navigateur Chrome.

Merci de votre lecture et soyez vigilant !

Patrice Leroux

31 octobre 2016

Les médias sociaux comme arsenal de guerre

Image courtoisie de Pixabay
Il était bien utopique de croire que les médias sociaux engendreraient une époque de paix et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Alors même que le navigateur Mosaic faisait à peine son entrée dans Internet et révolutionnait le web, les auteurs John Arquilla et David Ronfeldt publiaient leur "Cyberwar is coming"(1993). 

On y prédisait un avenir d'opérations militaires dans lequel du code informatique ferait partie des moyens d'attaque. On mentionnait aussi que le phénomène du "Netwar" affecterait des sociétés entières. 

La "guerre de l'information" vise à modifier, à déstabiliser ou à troubler ce qu'une population cible connaît ou pense qu'elle connaît.

Dans cette optique, Emerson T. Brooking et P.W. Singer signent un article dans la revue The Atlantic de novembre 2016 intitulé War Goes Viral - How Social Media is Being Weaponized.

Malgré les espoirs d'une Renaissance numérique permettant de réseauter avec de nouvelles personnes de partout au monde et de pouvoir se confronter à de nouvelles idées, il semble que les comportements numériques soient largement dominés par l'homophilie (dans le sens sociologique du terme). 

Force est d'admettre que l'écosystème socio-numérique ne met pas aux défis nos préjugés ni nos biais mais les renforce plutôt... Très peu d'empathie donc, avec des gens différents de nous mais une socialisation très forte avec ceux qui partagent notre point de vue...

Ce phénomène est d'ailleurs bien en évidence par l'entremise du projet "Blue Feed, Red Feed" du Wall Street Journal qui collige des actualités Facebook selon l'orientation libérale (démocrate) ou conservatrice (républicaine)...

L'EI et les médias sociaux

L'EI aurait réussi à recruter pas moins de 30,000 combattants venus d'une centaine de pays (dont de nombreux pays occidentaux) pour aller joindre ses rangs grâce aux médias sociaux. 

On apprend même que la ville de Moussoul aurait été prise, en partie, à cause de la propagande de l'EI (avec Twitter et Instagram en particulier) et son utilisation (ou sa réappropriation) de mots-clics transformant de petites batailles en grandes victoires... Assez pour instiller une panique chez ses opposants (beaucoup plus nombreux par ailleurs, curieusement).

Le succès viral de l'EI est même comparée aux tactiques utilisées pour mousser des lancements d'albums de chanteurs populaires américains...

Russie, Chine et Turquie (entre autres !)

Si la Russie demeure la grande pionnière de la désinformation avec ses "usines à trolls" et sa grande machine à propagande Russia Today (ici en français), d'autres pays comme la Chine et la Turquie ne sont pas en reste.

La Chine emploierait près de 2 millions de censeurs et de trolls pour protéger le pays contre les menaces d'informations externes. La prochaine vague, selon des rumeurs (fondées ou non) implique un "système de crédit" permettant de déterminer si on est un bon citoyen chinois ou non... 

Ce qui est intéressant avec la Chine, c'est que parfois les ultras se retournent parfois même contre le régime qui les a créés... (voir ici).

Du côté turc...on retrouve aussi des brigades de Twitter Trolls mais dans l'ensemble, ce qui s'y passe est assez désolant depuis les événements de juillet 2016 par rapport à la liberté de la presse...

Les objectifs centraux demeurent toujours les mêmes: occuper le territoire de l'information (ou de la désinformation); mobiliser les citoyens et supporteurs en faveur des positions de l'État (quel qu'il soit); et tant mieux si on accroît la fibre nationaliste...

Enfin, la National Academy of Sciences of the USA publiait au début de 2016 cette étude: The Spreading of Misinformation Online

Le danger, avec ces informations qui connaissent une soudaine popularité  - ou viralité - c'est qu'elles ne sont pas toujours précises, vérifiées ni mêmes véridiques...

Tout cela fait beaucoup plus peur que les petits monstres qui viendront cogner à ma porte en cette soirée de l'Halloween...

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux


21 octobre 2016

Journalisme et relations publiques



Mon collègue Guy Versailles publie en cette fin d'année 2016 un essai remarquable sur la pratique des relations publiques dans un contexte de relations avec les médias (ou de relations de presse plus précisément).

Intitulé Journalisme et relations publiques, cet essai doit se retrouver dans la liste de lectures obligatoires des étudiants en relations publiques. 

Je me fais d'ailleurs un devoir de le transmettre à l'enseignant qui donne le prochain cours REP2300 Relations avec les médias du certificat de relations publiques. 

Parmi tous les champs de pratique et d'intervention en relations publiques, celui des relations de presse demeure un des plus sensibles. Dans cette optique, Guy Versailles propose une compréhension fine de la nature, du rôle et des contraintes propres au journalisme, d'hier à aujourd'hui.

À vrai dire, tout étudiant en journalisme devrait également obtenir une compréhension plus juste du rôle du relationniste de presse (ce "frère ennemi ou frère siamois" ?) même si l'essai est d'abord destiné aux praticiens des relations publiques. 

Par ailleurs, l'essai ne porte pas sur la tension, disons historique,  entre ces "deux groupes professionnels soudés à la hanche". Il vise plutôt à "repérer toutes les passerelles par lesquelles il est possible de construire le respect et la confiance." 

Accédez directement à l'essai en question (ici en pdf), à partir du site de la Société canadienne des relations publiques.

Retraçant de manière succincte mais pertinente l'histoire du journalisme, avec ses assises issues des libertés démocratiques fondamentales (liberté de parole et liberté de presse), Guy Versailles rappelle quelques époques charnières dont le rapport Hutchins sur le rôle des médias en société. 

À cette époque, et au lendemain de la 2e guerre mondiale, on se posait des questions sur un tas d'enjeux et de concepts cruciaux: la propriété et la concentration des médias (déjà), l'indépendance des journalistes par rapport au droit de gérance des éditeurs et par rapport aux autres formes de pouvoirs, le droit d'accès à l'information, la responsabilité sociale des journalistes et le droit du public à l'information, entre autres.

Éthique et déontologie journalistique

Un des nombreux mérites de cet essai repose sur l'analyse de plusieurs codes de déontologie dont ceux de la  FPJQ, du Conseil de presse du Québec et de la CAJ

Comme acteur social, le journaliste - et a fortiori dans le cadre du journalisme d'opinion ou de cause (advocacy journalism) - peut émettre son commentaire (par rapport à une simple nouvelle). Le commentaire doit toutefois reposer sur des faits solidement établis. On prévient ainsi les dérives démagogiques; le grand public (qui ne saisit pas toujours la différence entre nouvelle et opinion) obtient une perspective plus éclairée.

Relation entre journaliste et relationniste

La partie consacrée à la nature de la relation entre journaliste et relationniste demeure éclairante pour les étudiants en relations publiques. Elle balise les deux fonctions tout en soulignant un point commun: la défense de la libre circulation de l'information et l'expression de tous les points de vue.

[...]" En bout de piste, le public reçoit deux messages, deux interprétations de la réalité: celle émise par l'organisation directement, et celle relayée par les journalistes; (NDR: le cas échéant !) il arrive qu'elles concordent, mais il arrive aussi, souvent, qu'elles divergent". [...](p. 30)

[Les médias] "représentent le meilleur rempart contre les tentatives des organisations de dissimuler les faits défavorables à leur cause ou de profiter d'une situation pour asseoir indûment leur pouvoir; mais par le fait même ils représentent aussi un filtre qui peut complètement dénaturer la communication entre une organisation et ses publics". (p. 30)

S'il est entendu que le relationniste est porteur d'intérêts particuliers, ce dernier doit également s'assurer que l'information qu'il communique est exacte et complète (entre autres approches morales et éthiques). Cela fait même partie du code d'éthique professionnelle de la Société canadienne des relations publiques

Sur ce dernier point, je dirais que c'est ici la seule pierre d'achoppement de l'essai: aucune mention du code de déontologie en relations publiques. S'il existe des normes de compétences en journalisme, on en retrouve aussi en relations publiques.

Puisque la tension entre journaliste et relationniste demeure inévitable [...]" le défi constant est de l'exprimer de manière constructive plutôt que destructive. Même s'ils se concluent sur un désaccord, les échanges caractérisés par une écoute sincère et l'expression respectueuse et bien informée de points de vue reposant sur des opinions légitimes sont constructifs. Ils contribuent à construire le respect mutuel, à maintenir ouvertes les voies de la communication et les possibilités de dialogue; ils servent ainsi l'intérêt public." ( p. 33)

Plaidoyer en faveur du journalisme

L'essai de Guy Versailles aborde également la question de la formation, de l'encadrement professionnel et de l'avenir du journalisme même:  du débat sur le statut de la profession à l'explosion des médias sociaux et de leurs impacts sur la démocratie en passant par l'évolution ou la réinvention de l'entreprise de presse.

Dans cette optique, l'auteur plaide résolument en faveur d'un journalisme de qualité. Comme il le souligne: "la crise des médias est une mauvaise nouvelle pour nous tous. [...] L'appauvrissement des débats entraîne inévitablement, à terme, celui de la qualité des décisions." [...]

Je termine en rappelant cette célèbre boutade du théoricien américain Clay Shirky: Society doesn't need more newspapers, it needs journalism...

Probablement que Guy Versailles serait d'accord avec lui...

Merci de votre lecture !


Patrice Leroux






30 septembre 2016

Trump: le "Stunt" de la décennie ?


Image courtoisie de Gage Skidmore
"Trump, however, didn’t cause the chaos. The chaos caused Trump. What we are seeing is not a temporary spasm of chaos but a chaos syndrome."

Plusieurs avaient cru d'abord au canular ou à une farce. 

Ceux-là même constatent aujourd'hui que le candidat républicain à la présidence américaine aurait une chance réelle de s'installer à la Maison-Blanche...

Vraiment ? Sans blague ?

Malgré les déclarations chocs de Trump - qu'il serait inutile de rappeler à ce stade - (en voici quelques-unes quand même, recensées par Le Figaro juste au cas où) ...

Malgré le premier débat télévisé dont ce sondage Reuters/ IPSOS (septembre 2016) qui donne Hillary Clinton gagnante...

Malgré une part non négligeable de l'establishement républicain même qui conteste Trump - ici et ici -...

Malgré un bon nombre de médias d'influence qui s'opposent à Trump comme dans ce délicieux article de Frank Bruni du NYT ou encore cette prise de position historique du USA Today de ne pas voter pour Trump...


Quel est donc ce "syndrome chaotique" dont parle Jonathan Rauch ?

Il semble que cela ne relève pas uniquement d'un phénomène purement américain. 

Le fameux - et pour plusieurs fâcheux - Brexit serait, (entre autres) le dernier grand phénomène (en date d'aujourd'hui) dont la rhétorique anti-intellectuelle, anti-immigration, populiste et nationaliste épouse les positions de Trump. 

Toute cette rhétorique est d'ailleurs bien palpable partout en Europe.

Le plus fâcheux, pour plusieurs Américains, demeure sans doute la radicalisation assez profonde du Parti Républicain, poussé à l'extrême par le mouvement dit du Tea Party.

Oui, les gens ont peur. Surtout ceux qui viennent de milieux blancs, ruraux et généralement peu scolarisés. Ceux-là se sentent écartés et trahis; les élites politiques traditionnelles ne comprennent pas leurs angoisses économiques dans un contexte de changement social, numérique et économique profond, combiné à une montée importante de l'immigration. 

Quand on intègre le terrorisme à tous ces enjeux complexes, on force bien des gens à faire des choix de type binaire: you are with us or against us...

On entend souvent dire que le nombre de voteurs peu ou mal informés surpassent souvent le nombre de voteurs mieux ou bien informés. Quelle tristesse !

Au Royaume-uni, par exemple, des sondages indiquaient qu'une majorité de jeunes citadins (près de 70%) appuyaient le maintien dans l'Union européenne. Par contre, seuls 35% des voteurs âgés entre 18 et 24 ans sont allés voter... (Voir ici un aperçu de la répartition du vote anglais).

Est-ce par exemple ce qui incite un Michael Moore à prédire l'élection de Trump à titre de prochain @potus ?

Pour ma part, je crois que ce cher Donald ne sera pas élu président. Il me semble inconcevable que le peuple américain l'élise. J'espère voir juste !

Par contre, Trump aura profité d'une couverture de presse inouïe et toute cette aventure devrait être au moins bénéfique au personnage et à ses divers commerces.

Le Parti Républicain (GOP) devra quant à lui être reconstruit de fond en comble ! Les dommages sont considérables.

Au final, Trump aura sans aucun doute réussi un des plus grands coups de pub de la décennie. À quand sa prochaine série de télé-réalité ?  

Stay Tuned...

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux














14 septembre 2016

Examen CRP: séance d'information le jeudi 29 septembre 2016



Une séance d'information sur la nature de l'examen Connaissances en relations publiques (CRP) a lieu le jeudi 29 septembre 2016, à 18 heures, au Pavillon du 3744 de la rue Jean-Brillant, à l'Université de Montréal.

D'une durée d'une heure environ, la séance porte sur la structure de l'examen aux plans de la théorie (10%), de la pratique (10%), de la préparation au travail (50%) et de l'analyse stratégique (30%), entre autres.

J'avais d'ailleurs écrit un billet sur cet examen CRP, en juin 2016 dernier (ici).

Pour participer à cette séance d'information, il suffit de me faire parvenir un petit mot à mon adresse de courriel.

L'examen aura lieu le samedi 5 novembre 2016, de 9h à 11h30, dans un laboratoire informatique situé au même pavillon que la séance d'information.

Renseignements supplémentaires et connexes: Société canadienne des relations publiques.


Merci de votre lecture !

Patrice leroux

30 août 2016

Paule Genest: chargée de cours au certificat de relations publiques


J'ai le plaisir d'annoncer que madame Paule Genest, ARP, a accepté la charge du cours REP2500 Relations avec les milieux de l'automne 2016. 

Il s'agit d'un cours portant sur la responsabilité sociale des entreprises mais aussi sur les problématiques de communication spécifiques aux organismes à but non lucratif, aux groupes de pression, aux groupes communautaires et d'intérêt.

Comptant près de 30 ans d'expérience en communication stratégique, Paule est la présidente et fondatrice de PGPR, Relations publiques.

Parmi ses réalisations plus récentes, je me permets de mentionner l'élaboration de stratégies de relations avec les médias pour le CAA, dont sa campagne de sensibilisation face aux dangers de la conduite avec facultés affaiblies; l'élaboration de stratégies événementielles pour célébrer la certification LEED d'un immeuble géré par Gestion Georges Coulombe et le soutien auprès de la direction des communications de la Coop fédérée dans la gestion des programmes de relations publiques.

Enfin, sa firme PGPR conseille depuis 2006 les membres de la haute direction et des communications de la grande entreprise familiale Les Viandes du Breton, spécialisée dans l'élevage et la mise en marché de porc sans antibiotique et détenant la certification internationale Certified Humane.

Implication dans la communauté

Paule Genest collabore depuis 10 ans avec toute l'équipe de la Fondation maman Dion qui procure du matériel scolaire, des vêtements et des lunettes aux enfants de milieux défavorisés du Québec, en prévision de leur rentrée scolaire. Son implication lui a valu un Prix du Gouverneur général pour l'entraide en 2015.

En 2013, elle reçoit le Prix Femme-Apollo pour sa contribution et sa vision de relations publiques.

Depuis 2013, Paule est membre du réseau international EO Accelerator, un regroupement d'entrepreneurs qui a pour mission de développer et de maintenir les meilleurs réflexes en affaires, tout en respectant les valeurs de chacun.

Une biographie plus complète de Paule Genest est disponible ici (en pdf).


Bienvenue Paule et bon début de trimestre !


Et merci de votre lecture.


Patrice Leroux


19 août 2016

De Houellebecq à Auster en passant par Musso !

Image: courtoisie de Michelle Meiklejohn at FreeDigitalPhotos.net

Voici quatre lectures (de l'été 2016 dans mon cas) que je souhaite partager avec vous.

Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas lu de fiction. J'ai renoué avec le genre avec un immense bonheur. Il n'y a vraiment rien comme la littérature pour éveiller l'imaginaire...

J'ai découvert avec plaisir le romancier américain Paul Auster par le biais de deux de ses nombreux romans: Sunset Park et Invisible (en traduction française).

Sunset Park raconte l'histoire d'un jeune intellectuel, Miles Heller, fuyant une tragédie familiale dans le contexte de la crise financière (et hypothécaire) américaine de 2008. C'est une histoire d'exil puis de retour - avec plusieurs portraits de vies rocambolesques - racontée (et traduite) de manière prodigieuse. 

À l'occasion de la parution du roman, Auster a accordé une excellente entrevue à RTL (en français). La voici.


La carte et le territoire (roman de Michel Houellebecq)

Je n'avais jamais rien lu de ce romancier. J'avoue que j'ai dû persister un peu avant que ce roman ne m'accroche véritablement (vers la 70e page environ). Je ne le regrette pas ! Il s'agit d'un portrait assez vitriolique de la société de consommation, vue à travers les yeux et l'esprit de son personnage principal, un photographe devenu artiste-peintre et qui  fera fortune. Il y a là un talent narratif et descriptif indéniable et beaucoup d'auto-dérision (Houellebecq se mettant lui-même en scène - ou du moins une caricature de son personnage public-).

C'est après l'avoir lu que j'apprends que ce roman remporte le Prix Goncourt en 2010. C'est amplement mérité !


Retour à Auster...

Sunset Park m'ayant tant plu, je suis retourné chez Auster avec son Invisible. Retour vers les USA de la fin des années soixante dans une fiction fascinante - et parfois un peu dérangeante - et d'un tout autre registre que Sunset Park. Invisible relate l'histoire du jeune Adam Walker qui rêve d'écrire de la poésie mais dont l'avenir se passera autrement à cause de la rencontre d'un professeur de science politique (Rudolf Born), aussi agent secret du renseignement français... À travers cette rencontre, Auster nous présente un ensemble de relations complexes grâce aux personnages qui gravitent autour d'eux. Auster relate l'histoire à travers les yeux de Walker mais aussi à travers la plume de deux autres personnages importants du récit. Ce sont divers procédés narratifs, entre autres, qui donnent tant de force à ce roman, ce qu'une critique du Monde a d'ailleurs souligné ici même.


Il n'y a rien comme un bon polar pour se réchauffer la cervelle !

C'est tout de même curieux que mon périple en fiction ait débuté par un polar de Guillaume Musso dont je n'avais jamais rien lu non plus. J'ai acheté Central Park pour l'offrir à une amie qui partait en voyage et qui raffole du genre. 

M'étant permis d'en lire les premières pages par simple curiosité mais sans véritable intérêt, je n'ai pu faire autrement que de le lire en entier, tellement je me suis laissé aspirer par l'histoire... Le dénouement est particulièrement intense !


Merci de votre lecture et ... bonne lecture si vous retenez un de ces titres !


Patrice Leroux



30 juillet 2016

Capsules vidéos: programmes en communication de la FEP (UdeM)


La Faculté de l'éducation permanente a récemment produit et mis en ligne de courtes capsules vidéos au sujet de ses programmes de certificats. 

Ce sont les responsables de programme qui ont été mis à contribution pour les présentations.

Voici donc celles de mes programmes de relations publiques et de communication appliquée, malgré ma forme qui n'était pas optimale au moment du tournage...

Qu'à cela ne tienne, les voici quand même !


Certificat en communication appliquée

 

 Certificat de relations publiques

 

Merci de votre visionnement ! 

Je vous invite à voir les autres capsules à partir du canal YouTube de la Faculté de l'éducation permanente.

 :-)

Patrice Leroux

30 juin 2016

L'examen CRP: un premier pas vers l'agrément en relations publiques

L'examen des Connaissances en relations publiques (CRP) de la Société canadienne des relations publiques (SCRP) s'adresse aux praticiens débutant leur carrière et qui possèdent une à deux années d'expérience.

Cet examen vise à mesurer les connaissances fondamentales et les compétences de travail. Seul examen normalisé en relations publiques au Canada, le CRP est devenu une référence nationale en matière d'habiletés et de préparation à un marché du travail de plus en plus exigeant.

Pour un(e) jeune praticien(ne) - et même un(e) diplômé(e) récent(e) d'un programme de relations publiques - il s'agit d'une excellente façon de se démarquer et d'être interviewé par des recruteurs. Ces derniers reçoivent en effet une grande quantité de candidatures et de CV...

Jusqu'à présent, l'examen CRP (PRK pour Public Relations Knowledge) était disponible qu'en anglais seulement depuis son introduction en 2013. 

J'ai le plaisir de vous annoncer que cet examen est maintenant disponible en français. Une première séance d'examen devrait avoir lieu à la fin d'octobre ou au tout début de novembre 2016, à Montréal.

Que retrouve-t-on dans cet examen ?

L'examen CRP utilise des questions à choix multiples et à réponses courtes, ainsi que des études de cas pour mesurer:

- vos connaissances des concepts et modèles des relations publiques;

- votre capacité d'analyser divers cas dans le but de proposer des pistes de solution tangibles et appropriées;

-votre sens de l'éthique dans le contexte de la communication et des relations publiques;

- vos capacités en rédaction.

Un coût abordable 

Les frais d'examen sont de 150$. Il s'agit d'un investissement assez minime car les avantages d'obtenir la mention de réussite de l'examen CRP peuvent éventuellement rapporter gros.

Tous ceux et celles qui réussissent l'examen CRP peuvent faire afficher leur CV sur le site de la SCRP; il s'agit là d'un avantage indéniable pour la recherche d'emploi.

L'examen CRP est non seulement un moyen de démontrer votre sérieux et votre niveau de préparation à une carrière en relations publiques, il constitue aussi un tremplin inestimable vers l'agrément en relations publiques.

Je convie donc toutes les candidates et tous les candidats potentiels à envisager de passer cet examen.

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

14 juin 2016

Retour sur le World Public Relations Forum 2016

Vue d'une partie du centre-ville de Toronto à partir d'un Q400 (Bombardier) au décollage de l'aéroport Billy-Bishop.
Je m'en serais voulu de ne pas avoir reparlé de l'édition 2016 du congrès national de la Société canadienne des relations publiques, jumelé au World Public Relations Forum.

C'est d'abord la dimension internationale qui a rendu l'événement fort intéressant et en appui à la thématique centrale de la rencontre: la communication à travers les cultures.

Parmi la panoplie de conférenciers, j'en retiens quelques-uns dont Jim Macnamara de la UTS (University of Technology, Sydney).  

Le professeur prône avec ardeur une véritable "architecture de l'écoute", pierre d'assise de la confiance, de l'engagement, du développement durable, de l'équité sociale et de la démocratie.

Toutefois, son étude (36 cas à travers trois pays) révèlent que les organisations ont toujours tendance à diffuser des messages plutôt qu'à écouter leurs parties prenantes. 

La communication bidirectionnelle, lorsqu'elle existe, demeure asymétrique dans la grande majorité des cas, c'est à dire qu'elle sert toujours d'abord des intérêts organisationnels. On pouvait bien s'en douter mais l'étude de Macnamara rappelle à quel point il reste du chemin à faire...

Téléchargez l'étude à partir de ce lien.

Fred Cook (CEO chez Golin et directeur du Center for Public Relations/USC) et Arun Sudhaman (rédacteur en-chef du Holmes Report) ont présenté en grande primeure leur Global Communications Report 2016.

En bref, il semble bien que la plupart des organisations ne soient pas disposées à changer aussi rapidement que leur environnement (l'écosystème médiatique, numérique et mobile).  

Au plan des ressources humaines, on y déplore l'accent sur des habiletés plus traditionnelles telle que la rédaction, au détriment de l'analyse de données, des sciences sociales ou de la création de contenu dans des formes multiples. 

Enfin, on semble déplorer aussi l'accent sur le "média mérité" au détriment du "média acheté" pour bonifier et amplifier tout message important. 

Stephen Waddington en dresse un bon compte rendu ici.

En matière d'organisations ayant un rayonnement international, je me dois aussi de souligner l'excellent panel réunissant John E. Betts de McDonald's Canada, Dianne Craig de Ford Canada et de Piers Handling, le directeur du Festival international du film de Toronto (TIFF). 

Animé par Gordon McIvor, les panélistes ont raconté, chacun à leur façon, à quel point une marque mondiale pose des défis au plan de la communication globale. J'ai vraiment été impressionné par la vision, l'analyse et le ton posé de Handling. Toronto peut en être fière !

J'ai également apprécié la présentation d'Alex Malouf sur les défis culturels et linguistiques des communicateurs travaillant sur des projets au Moyen-Orient. 

La présentation de Shilpa R Sharma, à propos de la question des valeurs en communication narrative (storytelling) est également digne de mention

Lors de ce PR World Forum 2016, j'ai eu l'occasion d'être assis à la même table qu'Éric Ruggerillo, CFO chez Bayer Canada et grand gagnant du COM Prix Award 2016 de la Global Alliance. Un véritable globe-trotter polyglotte et un homme très sympathique.
Eric Ruggerillo, moi même et Marc Angers de l'Université de Moncton.
Photo prise par Joanne Fortin d'IBM
Enfin, je tiens aussi à féliciter à nouveau tous les nouveaux membres agrées (ARP) du Québec dont Hélène Perrault et Éloi Courchesne, tous deux présents à Toronto, et à qui j'ai eu le plaisir de serrer la main.
Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

27 mai 2016

Le World PR Forum: Toronto 2016




C'est avec plaisir que j'assiste au World PR Forum, une première en Amérique du Nord, jumelé au congrès national de la Société canadienne des relations publiques (SCRP). 

L'événement a lieu à Toronto, du 29 au 31 mai 2016.

Par le biais de la thématique centrale Communication Across Cultures, c'est David Shing qui ouvrira le bal des grands conférenciers. Suivront plusieurs ateliers abordant des questions de cultures, de valeurs et de codes.

Quelques exemples?  How to understand culturally aware communications et PR Without Borders/The communications War in Afghanistan

Plusieurs résultats et données de recherche sont également dévoilés par le biais du prometteur et copieux Research Stream

La conférence d'ouverture du lundi 30 mai est assurée par Janet Morgan

Le thème retenu comprend les défis inter-culturels auxquels font face les entreprises internationales aux plans des messages globaux, du contexte et des traductions. Quelle place doit-on donner aux équipes internes ? Le titre de sa conférence: The Cultural Gap - Communications from the Center.

Plusieurs autres grands conférenciers incluent des gens comme:

Mohamed Fahmy - Public Relations in the Age of Terror 

Paulo Henrique Soares - Challenges in Internal Communication Across Cultures in Global Companies 

Julie Lyn Hall - Communication Across Cultures in Times of Crises

Pour ma part, j'aurais sans aucun doute l'immense plaisir de rencontrer enfin Stephen Waddington dont le blogue, les points de vue et son intérêt envers l'évolution des relations publiques sont une grande source d'inspiration pour moi. 

Bien entendu, un de ses thèmes de prédilection concerne l'organisation des équipes de relations publiques et leur flux de travail avec le panel Modernizing Public Relations Teams.

L'ensemble de la programmation se trouve ici.

Pour suivre les diverses activités de cette grande rencontre: #wprf2016

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux


 
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