26 janvier 2016

Davos, main-d'oeuvre et éducation supérieure

Image courtoisie de criminalatt./freedigitalphotos.net
La grande rencontre annuelle du Forum économique mondial 2016 de Davos (historique ici et site web ici) s'est terminée à la mi-janvier. 

Les grands enjeux mondiaux y sont toujours discutés à la lumière des bouleversements économiques, politiques, technologiques, environnementaux et sociaux. Et fort probablement dans cet ordre de priorités diraient certains critiques !

L'éducation supérieure n'y occupe pas toujours la place qu'elle devrait sans doute mériter mais j'étais heureux d'apprendre qu'au moins une haute dirigeante universitaire canadienne y était : la rectrice (principale) de l'Université McGill, madame Suzanne Fortier

C'est ce que révélait cet article du Globe and Mail: Students must be prepared for new work realities: McGill head.

Le lundi 18 janvier 2016, le Forum économique prédisait que le monde perdrait un peu plus de cinq millions d'emplois d'ici les prochaines années (voir ici l'article au sujet de la 4e révolution industrielle). Les raisons ? L'automatisation, les technologies émergentes (impression en 3-D) et l'internet des objets, entre autres. 

J'avais abordé cet enjeu dans un billet d'août 2015 intitulé Main-d'oeuvre et travailleurs du savoir en déclin ?

Dans cette perspective, comment les universités doivent-elles affronter un monde en mutation quasi constante et préparer adéquatement leurs étudiants ?

Selon madame Fortier, l'université ne doit pas s'écarter de sa mission première : faire penser et réfléchir, faire progresser les connaissances et combiner tout à la fois imagination et rigueur. 

Les jeunes diplômés d'aujourd'hui occuperont sans doute plusieurs types de poste tout au long de leur vie et devront "se réinventer" constamment. C'est à ce type de bouleversement que l'université doit préparer les étudiants.

La collaboration entre les universités ainsi que les programmes internationaux d'échange demeurent des pistes intéressantes de développement et de croissance. 

La plus grande ombre au tableau concerne les enjeux de sécurité. Selon madame Fortier, s'il y a en effet beaucoup d'occasions de mobilité dans le monde, elles se passent sur un fond de grande vulnérabilité. L'état du monde actuel reste fragile...

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

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