L'examen des Connaissances en relations publiques (CRP) de la Société canadienne des relations publiques (SCRP) s'adresse aux praticiens débutant leur carrière et qui possèdent une à deux années d'expérience.
Cet examen vise à mesurer les connaissances fondamentales et les compétences de travail. Seul examen normalisé en relations publiques au Canada, le CRP est devenu une référence nationale en matière d'habiletés et de préparation à un marché du travail de plus en plus exigeant.
Pour un(e) jeune praticien(ne) - et même un(e) diplômé(e) récent(e) d'un programme de relations publiques - il s'agit d'une excellente façon de se démarquer et d'être interviewé par des recruteurs. Ces derniers reçoivent en effet une grande quantité de candidatures et de CV...
Jusqu'à présent, l'examen CRP (PRK pour Public Relations Knowledge) était disponible qu'en anglais seulement depuis son introduction en 2013.
J'ai le plaisir de vous annoncer que cet examen est maintenant disponible en français. Une première séance d'examen devrait avoir lieu à la fin d'octobre ou au tout début de novembre 2016, à Montréal.
Que retrouve-t-on dans cet examen ?
L'examen CRP utilise des questions à choix multiples et à réponses courtes, ainsi que des études de cas pour mesurer:
- vos connaissances des concepts et modèles des relations publiques;
- votre capacité d'analyser divers cas dans le but de proposer des pistes de solution tangibles et appropriées;
-votre sens de l'éthique dans le contexte de la communication et des relations publiques;
- vos capacités en rédaction.
Un coût abordable
Les frais d'examen sont de 150$. Il s'agit d'un investissement assez minime car les avantages d'obtenir la mention de réussite de l'examen CRP peuvent éventuellement rapporter gros.
Tous ceux et celles qui réussissent l'examen CRP peuvent faire afficher leur CV sur le site de la SCRP; il s'agit là d'un avantage indéniable pour la recherche d'emploi.
L'examen CRP est non seulement un moyen de démontrer votre sérieux et votre niveau de préparation à une carrière en relations publiques, il constitue aussi un tremplin inestimable vers l'agrément en relations publiques.
Je convie donc toutes les candidates et tous les candidats potentiels à envisager de passer cet examen.
Merci de votre lecture !
Patrice Leroux
30 juin 2016
14 juin 2016
Retour sur le World Public Relations Forum 2016
Vue d'une partie du centre-ville de Toronto à partir d'un Q400 (Bombardier) au décollage de l'aéroport Billy-Bishop. |
C'est d'abord la dimension internationale qui a rendu l'événement fort intéressant et en appui à la thématique centrale de la rencontre: la communication à travers les cultures.
Parmi la panoplie de conférenciers, j'en retiens quelques-uns dont Jim Macnamara de la UTS (University of Technology, Sydney).
Le professeur prône avec ardeur une véritable "architecture de l'écoute", pierre d'assise de la confiance, de l'engagement, du développement durable, de l'équité sociale et de la démocratie.
Toutefois, son étude (36 cas à travers trois pays) révèlent que les organisations ont toujours tendance à diffuser des messages plutôt qu'à écouter leurs parties prenantes.
La communication bidirectionnelle, lorsqu'elle existe, demeure asymétrique dans la grande majorité des cas, c'est à dire qu'elle sert toujours d'abord des intérêts organisationnels. On pouvait bien s'en douter mais l'étude de Macnamara rappelle à quel point il reste du chemin à faire...
Téléchargez l'étude à partir de ce lien.
Fred Cook (CEO chez Golin et directeur du Center for Public Relations/USC) et Arun Sudhaman (rédacteur en-chef du Holmes Report) ont présenté en grande primeure leur Global Communications Report 2016.
En bref, il semble bien que la plupart des organisations ne soient pas disposées à changer aussi rapidement que leur environnement (l'écosystème médiatique, numérique et mobile).
Au plan des ressources humaines, on y déplore l'accent sur des habiletés plus traditionnelles telle que la rédaction, au détriment de l'analyse de données, des sciences sociales ou de la création de contenu dans des formes multiples.
Enfin, on semble déplorer aussi l'accent sur le "média mérité" au détriment du "média acheté" pour bonifier et amplifier tout message important.
Stephen Waddington en dresse un bon compte rendu ici.
En matière d'organisations ayant un rayonnement international, je me dois aussi de souligner l'excellent panel réunissant John E. Betts de McDonald's Canada, Dianne Craig de Ford Canada et de Piers Handling, le directeur du Festival international du film de Toronto (TIFF).
Animé par Gordon McIvor, les panélistes ont raconté, chacun à leur façon, à quel point une marque mondiale pose des défis au plan de la communication globale. J'ai vraiment été impressionné par la vision, l'analyse et le ton posé de Handling. Toronto peut en être fière !
J'ai également apprécié la présentation d'Alex Malouf sur les défis culturels et linguistiques des communicateurs travaillant sur des projets au Moyen-Orient.
La présentation de Shilpa R Sharma, à propos de la question des valeurs en communication narrative (storytelling) est également digne de mention
Lors de ce PR World Forum 2016, j'ai eu l'occasion d'être assis à la même table qu'Éric Ruggerillo, CFO chez Bayer Canada et grand gagnant du COM Prix Award 2016 de la Global Alliance. Un véritable globe-trotter polyglotte et un homme très sympathique.
Eric Ruggerillo, moi même et Marc Angers de l'Université de Moncton. Photo prise par Joanne Fortin d'IBM |
Merci de votre lecture !Félicitations @elleperrault & @Eloi_APR qui viennent de recevoir leurs ARP. #wprf2016 RT, SVP! @SQPRP @CPRSNational pic.twitter.com/5AsGQwtIPw— Everett Martin (@EverettMartin) 29 mai 2016
Patrice Leroux
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