25 septembre 2015

Page d'accueil des sites adaptatifs : esthétisme ou orientation ?

Image courtoisie de 2nix -freedigitalphotos.net

Trois grand principes guident ma formation en rédaction web: orientation, information et action. 

Dernièrement, je me suis posé une question quasi existentielle au sujet de la page d'accueil des sites web adaptatifs (responsive design). 

Il me semble que la plupart optent pour une page d'accueil où l'esthétisme prime par rapport aux contenus stratégiques. 

Par exemple, le site adaptatif de ma Faculté se déploie d'abord comme ceci:



Le logo de l'Université demeure bien en vue, puis le carrousel se met en branle avec ses trois ou quatre messages d'une dizaine de secondes chacun (les messages sont cliquables). Enfin, un court texte de bienvenue décrit la mission de la Faculté.

Pour découvrir les rubriques principales, il faut cliquer sur l'icône du menu représenté par le fameux "hamburger" (trois lignes verticales et égales), placé dans la partie supérieure gauche de l'écran. Voici le résultat:




Un autre exemple: celui du site adaptatif de l'Ordre des ingénieurs du Québec.



On retrouve ici, au centre et assez bien en vue, le nom de l'organisme; le menu "hamburger" se trouve cette fois à droite et vers le milieu de l'écran. 

Au-dessus, un champ de recherche, un espace destiné au "login" des membres, des liens vers ses médias socionumériques et le choix de langue.  La dernière section du bas intitulée À LA UNE est un carrousel contenant aussi trois ou quatre messages défilant à toutes les cinq secondes environ (cliquables aussi). 

Les rubriques principales s'affichent donc, ici aussi, en cliquant sur le menu "hamburger". Voici le résultat:




Esthétisme ou orientation ?


D'une certaine façon, l'approche esthétique (au détriment des contenus) me rappelle les anciens "splash screen" (ou écran fugitif) de la fin des années 90. 

Vous vous en souvenez ?  La page d'accueil présentait une image ou un graphique (le logo de l'organisation), parfois accompagné d'un texte très court et assez souvent, d'un choix de langues... avant de nous amener vers les contenus principaux. 

Pour plusieurs spécialistes, il s'agissait d'une perte de temps. D'autres défendaient le principe en invoquant le temps de téléchargement; le splash screen rassurait l'internaute qu'il ou elle était au bon endroit...

Les contenus poussés par l'organisation sont-ils toujours pertinents pour l'internaute ?

Quand on est en situation de recherche d'information avec son appareil mobile, il me semble qu'on veut trouver rapidement les principales rubriques. Or, l'approche esthétique se fait plutôt au détriment de l'orientation ou de l'accès aux contenus principaux; il faut cliquer sur le "burger" pour y accéder. 

D'autre part, certains experts jugent les informations en carrousel inutiles pour cause de taux de clics bien maigres (voir ici). Le carrousel dans un site adaptatif peut-il faire mieux ? On peut en douter...

Faut-il donc préférer l'approche esthétique (est-elle vraiment plus ergonomique aussi) à une approche d'orientation donnant plus rapidement accès aux contenus ? C'est la question que je me pose encore...

Qu'en pensez-vous ?

Enfin, d'autres organisations optent plutôt de développer une application dédiée pour la mobilité, la préférant au design adaptatif. Il me semble que l'un n'empêche pas l'autre...

Par exemple, le site de notre Société des alcools du Québec ne semble pas avoir adapté son site pour mobile. Que dois-je faire si je ne tiens pas à télécharger son application ?




Google offre un test de compatibilité mobile. Il suffit d'insérer l'url d'un site et on obtient le verdict en quelques secondes...





Curieusement, le site de la Ville de Montréal n'offre pas non plus d'adaptation...



Dans ce cas, je préfère tout de même un site adaptatif dont la page d'accueil présente des contenus qui ne m'intéressent pas nécessairement, quitte à cliquer sur le "burger"... 

;-)

Merci de votre lecture !


Patrice Leroux



19 septembre 2015

Outils et flux de travail en relations publiques



My PRStack est une publication collaborative conçue par une communauté de 19 professionnels anglais. L'éditeur (ou le curateur) est Stephen Waddington

Près d'une cinquantaine d'outils numériques servant au flux de travail (workflow) des spécialistes en relations publiques et communications y sont présentés.

Sorti au printemps 2015, l'ouvrage demeure un excellent guide de référence malgré l'évolution des outils. Dans cette optique, je ne suis pas surpris qu'une deuxième édition était en cours dès l'automne suivant...

L'éditeur a pris le soin de trier les outils selon six grands axes: l'écoute et la planification, le contenu, la curation, développement de relations numériques, des outils de flux de travail, la gestion de projets et sa mesure.

Quelques outils intéressants parmi la panoplie offerte. Certains sont plus connus que d'autres...

Écoute et planification

Brandwatch et Topsy

Développement de contenus

Import.io et Moz

Curation

Flipboard

Développement de relations numériques

Circloscope (pour Goggle +) et ResponseSource

Flux de travail

Buzzsumo et Lissted 

Gestion de projets et sa mesure

Asana

Enfin, je m'en suis procuré une copie imprimée chez Blurb (même si on peut retrouver l'ensemble de ses contenus sur Slideshare).

Bonne découverte !



My PRstack – A practical guide to modern PR tools and workflow from Prezly


Et merci de votre lecture !

Patrice Leroux
 
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