25 novembre 2011
18 novembre 2011
Webcom : vue de l'interne (novembre 2011)
La conférence Webcom de novembre 2011 présentait, une fois de plus, une série d'ateliers et de conférences des plus relevés. Disclaimer: Oui, j'ai un préjugé favorable envers l'organisation et oui, je faisais aussi partie des conférenciers.
À retenir aussi de cet automne 2011, la très belle initiative des sept conférences "OpenGouv" disponibles sur la chaine de Webcom World à partir du 19 ou du 20 novembre 2011. MAJ: ce serait plutôt à partir de midi le lundi 22 novembre.
Intégré à la piste Communications et services internes, j'ai été agréablement surpris par le nombre de personnes qui ont assisté à ma conférence portant sur la "curation" web en communication interne. Surpris parce que je ne m'attendais pas à voir grand monde si tôt dans la journée. Se présenter à 8h du mat pour écouter un conférencier, faut être motivé !
Et pour l'entendre parler d'un concept encore mal compris, qui plus est en communication interne - sans doute la moins "sexy" des cinq grandes pistes - chapeau !
Chapeau à Webcom qui depuis près de cinq ans insiste sur l'importance de la communication interne en entreprise et lui réserve toujours une place de choix. On ne voit pas cela très souvent chez les autres organisateurs de conférences qui misent surtout sur des thèmes disons plus populaires. Pas besoin de les nommer, vous savez desquels je parle...
Seul bémol quand on est conférencier, on ne peut pas se scinder en deux et assister aux présentations des autres. C'est ainsi que je n'ai pu entendre la présentation de Corinne Weisgerber de l'Université St-Edwards d'Austin au Texas, dont une des présentations portait justement sur la curation en communications externes.
Cependant, la pause du lunch permet aux conférenciers de se rencontrer et d'échanger grâce à une salle qui leur est réservée. Madame Weisgerber est professeur de relations publiques et enseigne un cours intitulé Social Media for PR. Tiens donc !
Nous avons donc pu comparer nos plans de cours respectifs, examiner nos listes de lecture et les évaluations exigées des étudiants. Je suis donc ravi de vous annoncer que mon propre cours Internet et relations publiques navigue dans les mêmes eaux que celui de Corinne. Pouvoir se comparer aux meilleurs, c'est ce que permet une organisation comme Webcom !
J'ai été aussi ravi de pouvoir comparer sa propre présentation Building Thought Leadership through Curation avec le cours que je donnais il y a quelques semaines, sensiblement sur le même thème. Vous savez quoi ? Nos contenus se rejoignent ici aussi !
Voici donc le superbe deck de Corinne présenté à Webcom, le 16 novembre 2011:
Building Thought Leadership through Content Curation
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Et voici mes notes du cours portant sur la "curation" Web : à vous de les comparer ! ( Le contenu j'entends. Parce qu'au plan esthétique, je me fais planter !)
Curation
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Enfin, je ne vous laisserai pas sans afficher ma propre présentation intitulé la "curation" web en communication interne. Reprenant plusieurs éléments de mon cours ci-dessus, j'y ai ajouté quelques nouveautés pour le moins théoriques.
En effet, la curation en interne demeure plus rare ( j'en ai déjà parlé ici) et les cas sont assez anodins, du genre revue de presse dans l'intranet. Plus théorique parce que j'ai tenté aussi de lier ce qui pourrait être fait en curation interne à l'intérieur d'une procédure opérationnelle imprévisible, le Adaptive Case Management par rapport aux procédures opérationnelles plus conventionnelles et prévisibles (Business Process Management). Jusqu'à présent, personne ne m'a encore dit que " j'en fumais du bon"...
Webcom curation pl161111
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Par ailleurs, permettez-moi de saluer tous ceux qui ont participé à la piste Communication et services internes:
Frédéric Martel dont les efforts pour intégrer des canaux de collaboration chez Revenu Québec sont dignes de mention.
Gentry Underwood
Philippe Picard
Jamie Pappas (lien vers une de ses présentations/étude de cas EMC) + The Game of ROI in Social Media
Enfin, last but not least, un merci particulier à Mario Asselin qui a dit des choses beaucoup plus brillantes que moi sur l'enjeu des données ouvertes et du "opengouv". Une chance "qu'on s'a" ;-)
Et mes félicitations les plus chaleureuses à ce cher Claude Malaison qui a reçu un des deux grands Prix Cartier pour son apport au monde des technologies de l'information en communication organisationnelle (l'autre récipiendaire a été Tara Hunt).
Ce sacré Michel Chioni lui a joué tout un tour avec un stratagème digne des plus beaux complots. Claude avait en main la biographie d'une autre personne à qui on devait remettre le Prix. Ce Prix Cartier et cette reconnaissance, Claude les mérite depuis des années !
Crédits photos: Eva Blue
http://www.flickr.com/photos/evablue/6357569797/in/set-72157628018931127
Merci de votre lecture !
8 novembre 2011
Questions de monitoring en relations publiques
Depuis que les diverses sociétés et associations de relations publiques dans le monde - dont la SQPRP - ont endossé les principes de la déclaration de Barcelone, il semble y avoir un certain malaise sur la façon d'aborder la question du retour contre investissement (ROI).
Tout cela pour vous dire que j'ai fait part de ces tiraillements à mes étudiants lors du cours donné sur le monitoring. Je les ai surtout priés d'être très prudents quand ils aborderont la question du retour contre investissement.
En effet, les relations publiques semblent rarement faire partie de l'équation - de leur propre aveu même - quant il s'agit de mesurer ce qu'elles peuvent rapporter à leur organisation (à but lucratif) en matière d'argent sonnant et trébuchant, voire de profits. (En fait, l'argent n'est-il pas non plus le nerf de la guerre dans les cas d'organismes d'entre-aide et de bienfaisance ou de fondations ?)
L'argent et les profits, ce sont l'affaire des ventes, du marketing ou des opérations courantes qui possèdent donc leur propres indicateurs clés de performance (KPI).
Le "retour contre investissement" en relations publiques se mesurerait plutôt par l'épargne d'une crise évitée ou bien gérée, ou encore par l'évitement d'une situation fâcheuse grâce à une saine gestion d'enjeux, de relations soutenues avec les médias et d'un dialogue continu avec les parties prenantes internes, entre autres champs d'intervention.
Tout cela relève donc de la valeur "diffuse" des relations publiques telle que rapportée, entre autres sujets, lors de la conférence intitulée L'évaluation des relations publiques à l'heure de la déclaration de Barcelone -pdf- (Pierre Bérubé, Elizabeth Hirst et Guy Litalien), le 23 mars 2011.
Par ailleurs, l'International Association for the Measurement and Evaluation of Communication (AMEC), a rendu public au cours de l'été 2011, son Valid Metrics for PR Measurement-Putting the Principles into Action -pdf-. On accorde aux ventes et aux revenus une place assez importante dans les résultats ou actions souhaitées, qu'il s'agisse de mesurer "l'engagement" par le biais des médias sociaux, de la gestion de la réputation ou de la gestion d'enjeux, par exemple.
C'est l'Australien Craig Pearce qui résume sans doute le mieux les tiraillements entre ceux qui - comme lui - croient qu'il est grand temps que les relations publiques intègrent les mêmes objectifs d'affaires que l'organisation pour laquelle elles oeuvrent - dont l'objectif de faire des profits - et les autres, qui croient plutôt que la raison-d'être des relations publiques consiste à établir et à maintenir des "relations de confiance" entre l'organisation et toutes ses parties prenantes. Et tant mieux si elles peuvent contribuer au "bottom line" mais sans plus... puisque trop de facteurs entrent en jeu quand il s'agit de faire de gros sous...
Tout cela pour vous dire que j'ai fait part de ces tiraillements à mes étudiants lors du cours donné sur le monitoring. Je les ai surtout priés d'être très prudents quand ils aborderont la question du retour contre investissement.
Le retour contre investissement, ce n'est pas le retour contre l'influence ou l'intérêt. Les médias sociaux, entre autres, peuvent se mesurer en terme d'impacts non financiers (mesure média) et d'impacts financiers (mesure en argent). C'est sur ce dernier point que réside le retour contre investissement.
Monitoring 2
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