Source-image: http://fr.wikipedia.org/wiki/Melbourne |
Après la Déclaration de Barcelone avec ses sept principes concernant la recherche et l'évaluation (voir ce pdf de l'IPR ou de la SQPRP), puis les Accords de Stockholm où on aborde les questions de gouvernance, de développement durable et d'organisation communicante, voici le Mandat de Melbourne.
Le Mandat de Melbourne vient en quelque sorte fixer, pour de bon, les Accords de Stockholm qui portent sur les rôles des professionnels eu égard aux valeurs et à la personnalité d'une organisation pour laquelle ils oeuvrent; à la culture d'écoute et au sens de l'engagement; aux comportements responsables des individus ainsi que ceux de l'organisation.
Ces accords et principes ont été menés sous l'égide la la Global Alliance for Public Relations and Communication Management.
Il faut rappeler que l'ensemble de ces travaux émanent, en bonne part, d'un vaste chantier d'introspection qui débute en 2008 pour redéfinir les relations publiques. La Société canadienne des relations publiques (SCRP) a été l'une des premières à se lancer avec cette définition tandis que la Public Relations Society of America (PRSA) proposait sa propre définition (ici) en 2012.
Dans le premier cas, la définition canadienne en a fait sourciller quelques-uns avec sa notion d'intérêt public, dont le britannique Paul Seaman (ici), alors que l'américaine, issue d'une campagne de crowd-sourcing (ici) a suscité quelques malaises, par rapport à son apparente signification et brièveté (ici).
Outre-Atlantique, le Chartered Institute of Public Relations (CIPR) du Royaume-Uni, offre une définition plus directe en mettant l'accent sur les enjeux de la réputation (ici).
Quoi qu'il en soit, les principes du Mandat de Melbourne, et les moyens de les réaliser pleinement, offrent un ensemble de balises très claires que les centaines de milliers de professionnels à travers le monde peuvent intégrer dans leur pratique. Il s'agit d'un effort concerté pour assurer l'intégrité d'une discipline complexe et mouvante ainsi que celle des organisations.
Merci de votre lecture.
Patrice Leroux