Image: courtoisie de Michelle Meiklejohn at FreeDigitalPhotos.net |
Voici quatre lectures (de l'été 2016 dans mon cas) que je souhaite partager avec vous.
Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas lu de fiction. J'ai renoué avec le genre avec un immense bonheur. Il n'y a vraiment rien comme la littérature pour éveiller l'imaginaire...
J'ai découvert avec plaisir le romancier américain Paul Auster par le biais de deux de ses nombreux romans: Sunset Park et Invisible (en traduction française).
Sunset Park raconte l'histoire d'un jeune intellectuel, Miles Heller, fuyant une tragédie familiale dans le contexte de la crise financière (et hypothécaire) américaine de 2008. C'est une histoire d'exil puis de retour - avec plusieurs portraits de vies rocambolesques - racontée (et traduite) de manière prodigieuse.
À l'occasion de la parution du roman, Auster a accordé une excellente entrevue à RTL (en français). La voici.
La carte et le territoire (roman de Michel Houellebecq)
Je n'avais jamais rien lu de ce romancier. J'avoue que j'ai dû persister un peu avant que ce roman ne m'accroche véritablement (vers la 70e page environ). Je ne le regrette pas ! Il s'agit d'un portrait assez vitriolique de la société de consommation, vue à travers les yeux et l'esprit de son personnage principal, un photographe devenu artiste-peintre et qui fera fortune. Il y a là un talent narratif et descriptif indéniable et beaucoup d'auto-dérision (Houellebecq se mettant lui-même en scène - ou du moins une caricature de son personnage public-).
C'est après l'avoir lu que j'apprends que ce roman remporte le Prix Goncourt en 2010. C'est amplement mérité !
Retour à Auster...
Sunset Park m'ayant tant plu, je suis retourné chez Auster avec son Invisible. Retour vers les USA de la fin des années soixante dans une fiction fascinante - et parfois un peu dérangeante - et d'un tout autre registre que Sunset Park. Invisible relate l'histoire du jeune Adam Walker qui rêve d'écrire de la poésie mais dont l'avenir se passera autrement à cause de la rencontre d'un professeur de science politique (Rudolf Born), aussi agent secret du renseignement français... À travers cette rencontre, Auster nous présente un ensemble de relations complexes grâce aux personnages qui gravitent autour d'eux. Auster relate l'histoire à travers les yeux de Walker mais aussi à travers la plume de deux autres personnages importants du récit. Ce sont divers procédés narratifs, entre autres, qui donnent tant de force à ce roman, ce qu'une critique du Monde a d'ailleurs souligné ici même.
Il n'y a rien comme un bon polar pour se réchauffer la cervelle !
C'est tout de même curieux que mon périple en fiction ait débuté par un polar de Guillaume Musso dont je n'avais jamais rien lu non plus. J'ai acheté Central Park pour l'offrir à une amie qui partait en voyage et qui raffole du genre.
M'étant permis d'en lire les premières pages par simple curiosité mais sans véritable intérêt, je n'ai pu faire autrement que de le lire en entier, tellement je me suis laissé aspirer par l'histoire... Le dénouement est particulièrement intense !
Merci de votre lecture et ... bonne lecture si vous retenez un de ces titres !
Patrice Leroux
2 commentaires:
Merci M. Leroux!
Ludewic
Post scriptum: Si je puis vous conseiller une lecture pour cette fin d'été ce serait L'Hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb.
Ou bien Deux amours cruelles de Junichiro Tanizaki (commenté ici http://50nuancesdedave.wordpress.com/2016/06/08/deux-amours-cruelles-junichiro-tanizaki/)
:)
Merci pour vos suggestions de lecture Ludewic !
PL
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