Un dimanche à Versailles

Paris - Le dimanche 26 février 2012

Voici mon premier "photo-billet" depuis que ce blogue a vu le jour en 2009. 

Toutes les photos ont été prises par ma fille en ce dimanche 26 février 2012, sauf la dernière, prise par sa mère.  Toutefois, je suis responsable du choix et donc, de sa "curation"... ;-)

Parmi toutes les fois que je suis venu à Paris, il ne m'était jamais venu à l'esprit de visiter le Château de Versailles. Voilà qui est maintenant fait ! 

Vous n'avez qu'à cliquer sur les images pour les agrandir. Par contre, j'ai dû réduire la taille et la résolution considérablement. L'appareil ? Un Canon 60D.

Détail (plafond de la Chapelle royale).

Détail (partie du plafond de la chambre du Roi).

Détail de l'aile du Nord (j'aime bien la perspective)

Admirez les détails...

La célèbre galerie des Glaces (détail).

Une autre perspective intéressante (Aile du Nord)

Sur un des étages, une grande peinture attendait d'être placée manifestement ailleurs. Mais le jeu des ombres à travers une fenêtre du Château la rendait des plus intéressantes...

Vue d'un parterre d'eau (Aile du Nord ?)

Vue du parterre Sud vers l'Orangerie.

Le Bassin d'Apollon.

Détail du Grand Trianon.

Vue extérieure du Grand Trianon.

Si j'ai pris deux kilos, c'est à cause de ceci... entre autres !
Plateau de gâteaux du Angelina (resto du Château).

Mais Madame ne semble pas trop s'en faire....

Merci pour ces belles photos... ma photographe préférée !

Merci de votre lecture !

Rédaction, blogues et curation

J'ai eu le privilège de donner une conférence/formation à près de 70 bibliothécaires, archivistes et agents de recherche de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à la mi-février 2012.

Il s'agit d'un condensé, voire d'un ersatz de trois heures d'une formation pratique de 12 heures que je donne chez Technologia: Atelier de rédaction Web.

Voici donc ma présentation à partir de SlideShare. Contrairement à toutes les autres, on ne peut pas la télécharger. Par contre, on peut l'intégrer facilement comme ci-dessous.

Bien entendu, il manque la partie orale "in-vivo" qui fait toujours cruellement défaut à ce type de présentation...

Enfin, les pages du cahier auquel je fais référence dans certaines diapos ne sont pas disponibles; le cahier en question est réservé exclusivement aux participants.

B an q_redacweb_pleroux

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J'y souligne donc certains principes reconnus de
la rédaction web tout en insistant sur l'importance
du blogue, de Twitter et de la curation.

Pour la partie du blogue, je l'illustre en montrant
des blogues d'autres grandes bibliothèques et
commente certains billets en particuliers.

J'espère que ma conférence aura donné le goût
de lancer un blogue. Il s'agit d'un outil de
communication exceptionnelle susceptible de
contribuer à la mission de cette formidable institution.

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

Un Ph.D avec ça ?

Il semble bien que les temps soient plus durs pour les détenteurs de doctorats américains qui contemplent une carrière universitaire.

Les postes se font de plus en plus rares alors que le nombre de détenteurs de Ph.D explose aux USA et dans le monde occidental. (Par exemple, en mai 2011, l'UdeM a remis un nombre record de doctorats).

Depuis la crise économique américaine de 2008, 43 états américains ont coupé leurs subventions aux études supérieures.

Ce sont surtout les postes de professeurs réguliers qui écopent.  Les universités d'État préfèrent engager des chargés de cours ou des professeurs adjoints à contrat...

En 2008-2009, pour 100,000 doctorants, seulement 16,000 postes de professeurs réguliers étaient disponibles.

Dans cette optique, on doit mettre une croix sur la titularisation et l'agrégation, selon cette présentation graphique de onlinephd.org .
 
Created by: Online PhD

Si les conséquences négatives semblent bien réelles pour les étudiants universitaires (tous cycles confondus), le sont-elles autant pour les détenteurs de doctorats eux-mêmes ?

Il semble bien que le marché soit en mesure de les absorber. Il est aussi permis de croire que la majorité des détenteurs de doctorats se trouve un emploi en dehors du monde universitaire. Mais quand on fait un doc, ne vise-t-on pas (généralement) une carrière d'enseignement et de recherche ? Plusieurs risquent donc de déchanter à la suite de l'aboutissement de plusieurs années d'études...

Informations complémentaires: 

Beyond Academe (dernière mise à jour en décembre 2010...) répond aux questions suivantes (entre autres):

Que faire avec un doctorat en histoire quand la carrière universitaire n'offre pas de débouchés ?

Que nous arrive-t-il à 30 ans avec un Ph.D quand on n'a aucune expérience pratique ?

Should Education Reform be Lead by Ph.D's ? http://unschoolingrules.blogspot.com/2012/01/can-we-still-afford-phdbloat.html

Silicon Valley's New Hiring Strategy (Fastcompany) http://www.fastcompany.com/magazine/160/ign-self-taught-coders

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

Un mémoire dénigrant et diffamant

Je suis resté pour le moins surpris par l'article du journaliste Michel Girard qui relate, le lundi 6 février 2012, le dénigrement et la diffamation dont il a été victime. 

Dans un mémoire de maîtrise en communication de l'UQAM - relayé sur le site de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) - on n'y va pas de main morte, en effet.

Parmi les accusations les plus offensantes, celle portant sur l'apparente illégalité des conseils en placement qu'offrent Michel Girard dans ses chroniques. 

Le hic, c'est que la Loi sur les valeurs mobilières autorise cette pratique journalistique. L'Autorité des marchés financiers (AMF) stipule très clairement qu'il y a dispense d'obligation d'inscription quand un conseil ne vise pas à répondre à un besoin particulier d'un destinataire. 

Même le site Finances et investissement (FI) relatait en 2011 l'article 8.25 (Règlement 31-103) de l'AMF (source) en prenant Michel Girard en exemple.

Pour en avoir le coeur net, lisez l'article Diffamation et dénigrement.

Après la diffamation, les excuses

C'est le titre de la chronique de Michel Girard du mercredi 8 février 2012. 

Les plus plates excuses proviennent des deux professeurs de l'École des médias de l'UQAM (les directeurs du mémoire ?) et de l'auteur, lui-même journaliste (ou directeur-adjoint) au Canal Argent de TVA...

C'est la faute des "experts" ?

On semble vouloir se défendre en invoquant que l'auteur n'a fait que rapporter les propos des experts consultés. 

Quant à l'accusation d'illégalité, l'auteur/journaliste/maître ne veut pas divulguer le nom de la ou des personnes consultées; il tient à "protéger ses sources".

Mais parmi la liste des 17 experts interviewés (et dont les noms apparaissent dans le seconde chronique de Michel Girard), on se demande bien qui a pu échapper le ballon de la sorte (plusieurs doivent bien s'en douter...). Après tout, on vit dans un monde où l'expert de l'un devient vite le couillon de l'autre !

Il me semble aussi qu'un mémoire de maîtrise sert à démontrer, entre autres, des habiletés de recherche et de réflexion, tout en visant à approfondir les connaissances. 

Dans le cadre de ce mémoire sur le journalisme économique, il y a un principe de vérification primaire qui semble avoir été occulté...

Le mémoire en question semble avoir été retiré en date du 8 février 2012. Du moins, l'adresse (url)  fournie à l'intérieur de la nouvelle de la FPJQ intitulée Toronto surclasse Montréal par sa couverture écono (par le biais de http://www.le30.org/index.php?id=trenteaccueil) donne une erreur (404) vers http://www.archipel.uqam.ca/4171/. 
 

Il s'agit sans doute d'un retrait temporaire en attendant une précision, voire un erratum.

Tout cela est bien triste, à la fois pour le journalisme et pour le monde universitaire québécois...

MAJ (10 février 2012) La nouvelle en question Toronto surclasse Montréal par sa couverture écono semble avoir été retirée complètement. Faites-moi signe si vous la retrouvez quelque part... 

Merci de votre lecture.

La Ville de Mont-Royal célèbre son centenaire

Comme le rappelait le maire de la Ville de Mont-Royal (VMR), Philippe Roy, "c’est le 21 décembre 1912 que des ingénieurs de la compagnie ferroviaire Canadian Northern Railway procédaient à la création de Town of Mount Royal".(source)

C'est aussi curieux de constater que de belles maisons assez cossues ont remplacé des champs de melon (le fameux melon de Montréal aujourd'hui disparu). Voici d'ailleurs une photo de la ferme Daoust, datant des années 1920.

Première ville (ou quartier) ayant jouit d'une véritable planification urbaine, VMR se situe en plein centre de l'île de Montréal, au nord du quartier Côte-des-neiges, sans doute l'endroit où les premiers melons de Montréal ont poussé...

Voir à ce propos la version (Flash) de Patrimoine Canadien sur le quartier Côte-des-neiges.

Mais revenons à la Ville de Mont-Royal, dont la courte vidéo ci-dessous célèbre ses cent ans d'histoire.





Heureuses célébrations à tous les Monterois !

;-)

Merci de votre lecture.


Patrice Leroux