Les postes se font de plus en plus rares alors que le nombre de détenteurs de Ph.D explose aux USA et dans le monde occidental. (Par exemple, en mai 2011, l'UdeM a remis un nombre record de doctorats).
Depuis la crise économique américaine de 2008, 43 états américains ont coupé leurs subventions aux études supérieures.
Ce sont surtout les postes de professeurs réguliers qui écopent. Les universités d'État préfèrent engager des chargés de cours ou des professeurs adjoints à contrat...
En 2008-2009, pour 100,000 doctorants, seulement 16,000 postes de professeurs réguliers étaient disponibles.
Dans cette optique, on doit mettre une croix sur la titularisation et l'agrégation, selon cette présentation graphique de onlinephd.org .
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Si les conséquences négatives semblent bien réelles pour les étudiants universitaires (tous cycles confondus), le sont-elles autant pour les détenteurs de doctorats eux-mêmes ?
Il semble bien que le marché soit en mesure de les absorber. Il est aussi permis de croire que la majorité des détenteurs de doctorats se trouve un emploi en dehors du monde universitaire. Mais quand on fait un doc, ne vise-t-on pas (généralement) une carrière d'enseignement et de recherche ? Plusieurs risquent donc de déchanter à la suite de l'aboutissement de plusieurs années d'études...
Informations complémentaires:
Beyond Academe (dernière mise à jour en décembre 2010...) répond aux questions suivantes (entre autres):
Que faire avec un doctorat en histoire quand la carrière universitaire n'offre pas de débouchés ?
Que nous arrive-t-il à 30 ans avec un Ph.D quand on n'a aucune expérience pratique ?
Should Education Reform be Lead by Ph.D's ? http://unschoolingrules.blogspot.com/2012/01/can-we-still-afford-phdbloat.html
Silicon Valley's New Hiring Strategy (Fastcompany) http://www.fastcompany.com/magazine/160/ign-self-taught-coders
Merci de votre lecture !
Patrice Leroux
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