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On semble croire que les habiletés numériques de nos jeunes sont entièrement acquises. Ils naviguent dans Internet comme si de rien n'était; obtiennent l'information recherchée en un tour-de-main; manipulent leur mobile comme une extension de leur corps. Et quelle grâce ils démontrent quand ils se mettent à jouer avec leurs jeux favoris, en ligne et hors ligne.
Voilà pour la perception mais qu'en est-il de la réalité ? Ces connaissances (ou habiletés) sont-elles suffisantes pour les besoins de la main-d'oeuvre de demain ?
Connait-on vraiment bien les entreprises numériques qui réussissent le mieux ainsi que leurs attentes en matière de force de travail ? Et qu'en est-il du déséquilibre entre les sexes dont les conséquences mènent tout droit vers une pénurie de main-d'oeuvre, notamment en Europe ?
Voilà autant de questions que se posent les Britanniques dans le rapport Digital Skills for Tomorrow's World (pdf).
Voici quelques recommandations clés:
- Le gouvernement doit investir pour intégrer de nouveaux objectifs pédagogiques liés à l'informatique à travers tous les niveaux scolaires;
- L'informatique doit devenir la quatrième "science de base" pour tous jusqu'à l'âge de 19 ans;
- De plus grands partenariats entre le monde des affaires numériques et l'école à travers des programmes de stage.
Qu'en est-il chez nous au Québec ? C'est sans doute Michelle Blanc (encore) qui est en mesure de récapituler (je n'ai pas dit capituler mais des fois...) la question pressante d'un Plan numérique pour le Québec.
Le temps presse...
Merci de votre lecture !
Petit ajout au 29 décembre 2014 (article de slate.fr)
La jeunesse d'aujourd'hui est une «génération perdue» qui ne sait rien bricoler
Patrice Leroux
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