C'est Guillaume Brunet qui a attiré mon attention vers cette présentation donnée à San Francisco par Shashank Nigam (CEO de Simpliflying) dans le cadre de l'événement Social Media Strategies for Travel North America 2011.
J'avais déjà abordé cette délicate question du retour contre investissement (ROI) dans un ce billet intitulé Médias sociaux- Retour sur investissements: des mesures à géométrie variables ?
Voici donc la présentation Prezi de monsieur Nigam. Selon ce dernier, 99% des détaillants (en transport aérien et voyages ?) auront un compte Facebook tandis que 91% auront un compte Twitter d'ici la fin de l'année 2011...
Pour en profiter pleinement, je vous conseille de choisir l'option
plein écran (full screen) en sélectionnant le bouton "More"
de droite. Il apparaît éventuellement quand on démarre la présentation.
Ce que je constate, c'est qu'encore ici, le terme retour
contre investissement semble une fois de plus utilisé de
manière un peu trop flou car il dépasse rarement la
mesure du média. Le retour contre investissement,
ce n'est pas la même chose que le retour contre
l'influence ou encore le retour contre l'intérêt.
Sans être inintéressant, ce type de mesure s'arrête
généralement sur des impacts non financiers.
contre investissement semble une fois de plus utilisé de
manière un peu trop flou car il dépasse rarement la
mesure du média. Le retour contre investissement,
ce n'est pas la même chose que le retour contre
l'influence ou encore le retour contre l'intérêt.
Sans être inintéressant, ce type de mesure s'arrête
généralement sur des impacts non financiers.
Les petits cadeaux personnalisés que KLM remet aux
passagers qui ont fait leur check-in ou qui ont
tweeté le nom de la compagnie aérienne est-elle
vraiment un gage de retour contre l'investissement ?
On ne peut pas être contre la vertu mais si je peux
obtenir un vol aller-retour entre Amsterdam et
Mexico pour 200 euros de moins qu'avec KLM,
vais-je vraiment opter pour KLM parce qu'on
m'a remis un "gugusse" (bracelet Nike, livre
de voyage ou un onguent) à 15 ou 20 euros
lors de mon dernier voyage ? J'en doute.
La valeur du taux de clics, des "impressions",
du nombre d'abonnés Twitter, du nombre de
commentaires positifs ou de visiteurs uniques
demeure subjective tant qu'il n'y a pas d'action
tangible sur le plan transactionnel.
C'est sur ce dernier point qu'on doit mettre
l'accent: sur un retour financier qu'on peut
calculer et qu'on doit absolument lier à
l'investissement initial. Avec les médias
sociaux, ce n'est pas une tâche facile mais
c'est possible.
Qu'en pensez-vous ?
Autres liens connexes et complémentaires
Social Media ROI
(Olivier Blanchard)
Difference between Social Media and Social
Networks (Greg Satell)
Pourquoi Facebook c'est de la merde dans un
contexte d'affaires (Michelle Blanc)
passagers qui ont fait leur check-in ou qui ont
tweeté le nom de la compagnie aérienne est-elle
vraiment un gage de retour contre l'investissement ?
On ne peut pas être contre la vertu mais si je peux
obtenir un vol aller-retour entre Amsterdam et
Mexico pour 200 euros de moins qu'avec KLM,
vais-je vraiment opter pour KLM parce qu'on
m'a remis un "gugusse" (bracelet Nike, livre
de voyage ou un onguent) à 15 ou 20 euros
lors de mon dernier voyage ? J'en doute.
La valeur du taux de clics, des "impressions",
du nombre d'abonnés Twitter, du nombre de
commentaires positifs ou de visiteurs uniques
demeure subjective tant qu'il n'y a pas d'action
tangible sur le plan transactionnel.
C'est sur ce dernier point qu'on doit mettre
l'accent: sur un retour financier qu'on peut
calculer et qu'on doit absolument lier à
l'investissement initial. Avec les médias
sociaux, ce n'est pas une tâche facile mais
c'est possible.
Qu'en pensez-vous ?
Autres liens connexes et complémentaires
Social Media ROI
(Olivier Blanchard)
Difference between Social Media and Social
Networks (Greg Satell)
Pourquoi Facebook c'est de la merde dans un
contexte d'affaires (Michelle Blanc)
Merci de votre lecture.
Patrice Leroux
2 commentaires:
Ton point est juste. Par contre, si en recevant des "gugusses", une quantité de gens retweet positivement le nom de la marque, voilà un retour pour la marque (c'est à dire un notoriété étendue, par le bouche à oreille, du nom) qui joue possiblement en sa faveur pour devenir "top of mind".
Une perception positive de la marque n'est pas directement mesurable en argent sonnant et trébuchant, c'est vrai. Mais c'est une mesure, quand même.
Les médias sociaux sont comme les RP, ou le service clientèle. On ne sait pas toujours si c'est une dépense ou un investissement.
La transaction ne se mesure directement que dans des cas de marketing direct à mon avis...
Merci Martin de ton commentaire.
Raison de plus, pour les gens de relations publiques, d'être très vigilant avec le terme Retour contre investissement. À ce compte là, mieux vaut utiliser un autre terme comme le "Mind Share" car les dirigeants d'entreprise s'attendent, avec raison, à ce qu'on parle de retour en dollars quand on utilise ce terme. Par ailleurs, je crois aujourd'hui que c'est possible, pour les RP, de prouver un RCI/ROI, avec de bons moyens et outils de mesure.
PL
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