Les médias communautaires jouent un rôle très important dans le paysage médiatique. Ils permettent à des centaines de milliers de personnes d'être informées à propos de leur environnement immédiat. Ce sont des nouvelles dites hyper locales ou régionales.
On l'oublie trop souvent, mais il y a une grande quantité de villes et bourgades au Québec pour qui l'hebdomadaire, le mensuel ou le bi-mensuel constitue la seule source d'information de proximité pour les citoyens. Il ne faut pas s'étonner non plus que la politique municipale y occupe souvent une place de choix.
Je constate aussi que les responsables de ces médias communautaires sont majoritairement des bénévoles, plus rarement des salariés. Ils partagent néanmoins une vision commune : celle de la participation et de l'implication citoyenne.
La majorité des membres de l'AMECQ offrent leur média en format papier seulement. Plusieurs offrent une version web complète et originale tandis que d'autres se limitent à offrir un simple pdf de leur version papier. J'avais aussi estimé que près de 41% des membres n'ont aucun site web.
Pourtant, un des grands débats du colloque consistait justement à examiner un changement aux statuts et règlements de l'association dans le but d'y intégrer les sites web au même titre que les médias conventionnels.
Raymond Viger, du magazine Reflets de société, s'est penché sur cette question fondamentale sur son blogue, ici.
Dans toute cette optique, j'espère que mon atelier/conférence du samedi 28 avril 2012 portant sur la rédaction web (entre autres !) a porté fruit et que les artisans des médias écrits communautaires s'ouvriront davantage à l'immense potentiel du web !
Voici les notes qui ont soutenu ma présentation:
Merci de votre lecture !
Patrice Leroux
1 commentaire:
Très intéressant!
- Brian P.
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