Comme suite au Webcom-Montréal du printemps 2012, voici le dernier de deux billets (le premier est ici); un petit hiatus d'une semaine m'a empêché de publier ce compte rendu.
L'entreprise sociale était donc une des pistes privilégiées de cette 12e conférence. Je remarque avec bonheur que cette piste reçoit toujours de plus en plus d'attention au Québec. Et c'est tant mieux. On oublie trop souvent que le rayonnement et les activités externes d'une entreprise commencent par la base, c'est-à-dire par l'interne. Sur ce point, la France semble détenir une avance considérable sur le Québec...
La nature même de l'intranet est donc appelée à se socialiser davantage et, peut-être aussi, à s'ouvrir au monde externe. Les diverses pratiques révèleront si ces deux tendances se confirment.
Par contre, il ne faut jamais perdre du vue les objectifs d'affaires ainsi que l'efficacité opérationnelle. L'enjeu de l'équilibre entre les outils et les usages demeure également fondamental.
C'est ce que Bertand Duperrin a démontré à l'occasion de sa conférence, la première du matin qui a reçu, disons-le, près d'une cinquantaine de participants attentifs.
Voici sa présentation.
Le brise-glace Duperrin ayant réchauffé la salle, la table était mise pour le deuxième conférencier, Frédéric Charles, responsable Stratégie et gouvernance du système d'information chez Lyonnaise des Eaux (Suez Environnement).
Charles pose une question importante: pourquoi les outils de partage et de collaboration grand public (Twitter, Facebook, Instagram et autre YouTube) n'arrivent-ils pas à percer le marché interne avec la même force ? Les conversations "sociales" que ces outils permettent occultent-elles l'efficience et l'efficacité des processus (comme Duperrin le laisse entendre) au point d'en oublier l'essentiel ?
Enfin, le poste de travail fixe serait-il dépassé comme le suppose Frédéric Charles, de surcroît dans un contexte de grande mobilité ? Les enjeux de la diversité des données et des outils (et de leur interopérabilité) ainsi que du concept d'itération peuvent-ils rendre plus agiles les travaux collaboratifs ?
Charles pose une question importante: pourquoi les outils de partage et de collaboration grand public (Twitter, Facebook, Instagram et autre YouTube) n'arrivent-ils pas à percer le marché interne avec la même force ? Les conversations "sociales" que ces outils permettent occultent-elles l'efficience et l'efficacité des processus (comme Duperrin le laisse entendre) au point d'en oublier l'essentiel ?
Enfin, le poste de travail fixe serait-il dépassé comme le suppose Frédéric Charles, de surcroît dans un contexte de grande mobilité ? Les enjeux de la diversité des données et des outils (et de leur interopérabilité) ainsi que du concept d'itération peuvent-ils rendre plus agiles les travaux collaboratifs ?
Voici sa présentation.
Le poste de travail collaboratif en mode agile dans l'E2.0
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Pour sa part, Isabelle Reyre, de chez Arctus, a présenté une vue synthétique des intranets en environnements francophones, ainsi que leurs possibles évolutions, par le biais de l'étude de référence de l'Observatoire de l'intranet (2011). Les résultats de 2012 sont disponibles depuis peu ici.
On aurait pu passer au moins deux heures avec madame Reyre qui a discuté avec aplomb de tendances, de gouvernance, de mobilité et de collaboration à l'intérieur du réseau social organisationnel. Tableau digne de mention: celui sur les socio-types Intranet 2012 (que Frédéric Charles a également mentionné dans sa présentation).
Enfin, un autre site d'intérêt qu'elle nous a fait découvrir: celui de l'Observatoire des DRH et de la e-transformation.
Voici sa présentation.
En terminant, je ne pourrais passer sous silence la présentation de Jeremiah Owyang sur l'état de l'entreprise sociale ainsi que celle de Rawn Shah à propos de cerveau droit et gauche du Social Business.
Bonne consultation !
Présentation de Jeremiah Owyang.
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